Crue historique de l’Isère : pas de dégâts mais des embâcles

Publié le , mis à jour le 23 novembre 2023

L’Isère a connu une crue historique le 15 novembre. Si elle n’a pas provoqué de dégâts majeurs, elle a formé d’énormes embâcles sur la voie Corato. Environ 2000 tonnes de bois et de boues doivent être évacuées.

L’Isère a enregistré le 15 novembre sa deuxième plus importante crue depuis 1859 dans le secteur situé entre le Grésivaudan et Grenoble. Après de fortes précipitations en Savoie et Haute-Savoie et un redoux provoquant une fonte des neiges, la rivière a atteint un débit historique de 1030m3/s. Lors de la dernière crue en 2015, le débit avait atteint 980m3/s. Il faut remonter à 1859 pour trouver un débit supérieur : 1800 m3/s.

Grâce aux digues et aux ouvrages réalisés dans le cadre du projet « Isère Amont », gérés par le SYMBHI (syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère), cette crue historique n’a pas provoqué de dégât matériel. Très proche de l’Isère, le CHU Grenoble Alpes est resté les pieds au sec grâce notamment à la nouvelle station de pompage qui a permis d’évacuer l’eau accumulée et de gérer le refoulement l’Isère dans les réseaux.

Quelques secteurs ont été inondés comme le dépôt de tramway à Gières, et certains tronçons de routes à La Tronche, Meylan et Grenoble. Le quai Charpenay, fermé préventivement la veille, pu être dégagé et rouvert à la circulation dès le 21 novembre. Seul secteur encore fermé à la circulation : la voie Corato. Entre l’entrée et la sortie de la voie sur berge, plusieurs milliers de troncs et de branches d’arbres ont été déposés par la crue, formant d’énormes embâcles sur la voie de circulation – et aux pieds des ponts.

Depuis le début de la semaine, les équipes de la Métropole s’attellent à évacuer environ 2000 tonnes de bois et de boues. Le chantier, qui mobilise une dizaine d’agents, s’avère complexe puisqu’il faut tronçonner, élaguer et évacuer chaque tronc et chaque branche, avant de pouvoir commencer à nettoyer la voie de circulation recouverte de limon, épais et très humide. Le chantier devrait durer entre deux et trois semaines, selon les conditions météorologiques.

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