Sapeur-pompier volontaire : et si c'était vous ?

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Les sapeurs-pompiers volontaires, aux côtés des professionnels, veillent chaque jour sur les communes de la Métropole. Des hommes et des femmes qui s’engagent au service de la collectivité : et si c’était vous ?

L'essentiel à retenir

  • Les sapeurs-pompiers de l'Isère assurent une mission essentielle de service public
  • La Métropole contribue à leur fonctionnement à hauteur de 17,5M€ par an
  • Il manque de sapeurs-pompiers volontaires sur notre territoire, en particulier à Vif, au Sappey-en-Chartreuse, à Eybens et à Échirolles

Pour assurer la sécurité des biens et des personnes, 901 sapeurs-pompiers, dont 576 volontaires, arment les 16 casernes réparties sur le territoire de Grenoble Alpes Métropole. L’année dernière, ils ont réalisé 31 166 interventions sur les 49 communes. Mais pour suivre le rythme, les bras manquent !

Le Sdis38* recrute des sapeurs-pompiers volontaires, hommes et femmes prêts à s’engager au service de la collectivité. « Les communes où nous avons particulièrement besoin de volontaires sont Vif, Eybens, Le Sappey et Échirolles », précise le lieutenant-colonel Alain Carroz, chef du groupement volontariat au Sdis38.

Pour attirer de nouvelles recrues, il souhaite d’abord démystifier l’image du sapeur-pompier : « Ce sont des gens ordinaires qui ensemble font des choses extraordinaires. N’ayez pas peur, pas besoin d’être bodybuildé ! »

Alors de quoi a-t-on besoin ? « De l’altruisme, et vouloir donner un peu de son temps », résume le commandant Anthony Vincent, son adjoint. L’argument principal de la campagne de recrutement est qu’il est possible de concilier l’engagement volontaire et sa vie professionnelle et familiale. Des conventions avec de nombreux employeurs de la métropole, mais également avec les services périscolaires facilitent la flexibilité pour les volontaires.

Côté action, il y en a pour tous les profils : « Certains ne veulent pas s’engager par peur de l’incendie, ils peuvent choisir de rester sur la partie secours à la personne », indique le commandant Anthony Vincent. Enfin, il joue la carte de la valorisation professionnelle: « Le sapeur-pompier volontaire entre en tant qu’équipier, mais va pouvoir monter en grade et en compétences, notamment sur la partie management et encadrement. »

Jean-François, volontaire au centre de secours de Sassenage, témoigne : « Cet engagement m’apporte une fierté personnelle, je me sens utile. » Sa dernière intervention, auprès d'une dame de 91 ans tombée seule chez elle, lui rappelle l'essentiel ; « Ces gens-là, si on ne vient pas, personne ne viendra les relever. »

*Sdis38 : Service départemental d’incendie et de secours de l’Isère

Top 3 des fausses bonnes raisons de ne pas s'engager

  1. « Je n’ai pas le temps »
    Un planning d’astreinte et de disponibilité est accessible depuis le téléphone portable, où chaque volontaire peut s'indiquer disponible le matin même, pour quelques heures !
  2. « Je n’ai pas le physique »
    Vous ne courez pas le 10 000 mètres et vous ne montez pas une corde à l’équerre ? Pas de panique ! Les tests sportifs sont accessibles à tout homme ou femme « qui se maintient ».
  3. « J’ai peur du feu »
    Les sapeurs-pompiers volontaires peuvent s’engager pour faire seulement du secours aux personnes, ce qui représente d’ailleurs 80 % des missions. Ceux qui souhaitent manier la lance seront formés pour les interventions sur les incendies.

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