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M'inscrireVélorail des Alpes : du charbon au tourisme, la nouvelle vie du chemin de fer

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À Saint-Georges-de-Commiers, c’était le premier été du Vélorail des Alpes, créé sur l’ancienne ligne ferroviaire de La Mure avec le soutien de la Métropole. On a testé cette nouvelle attraction touristique, qui a fait le plein de visiteurs.
Tchaka, tchaka, tchaka. Le bruit familier du chemin de fer résonne alors que l’on quitte la petite gare de Saint-Georges-de-Commiers. Deux selles, deux pédaliers (dont un muni d’une assistance électrique), et à l’arrière une banquette en toile pour deux passagers.
Dans les herbes folles, un cimetière de vieux wagons en bois nous plonge dans l’ambiance. Cette ligne ferroviaire reliant Saint-Georges à La Mure avait été construite en 1888 afin de transporter le charbon de la Matheysine jusqu’à Grenoble. Depuis le printemps 2025, une nouvelle page de son histoire mouvementée est ouverte : la partie basse de la voie ferrée accueille désormais un vélorail dédié au tourisme.
Woouuuush. Une vague d’air frais nous enveloppe à l’entrée dans le premier des quatre tunnels du parcours, le tunnel du Ravinson. Pénombre et pierres fraîches bienvenues en période de canicule. Seule la petite lampe de notre vélorail nous éclaire. La voie monte doucement, 160 m de dénivelé sur 7 km, avalés sans effort grâce à l’assistance électrique. Quand la végétation s’écarte, les panoramas sur les Isles du Drac sont superbes.
Terminus sur un superbe belvédère
À l’arrivée, on descend devant la souriante gare de Notre-Dame-de-Commiers, fermée en 1950. Le belvédère, doté d’un balcon, de sanitaires et de tables de pique-nique, vaut le coup : sous nos yeux s’étend l’eau bleue du lac de Notre-Dame-de-Commiers, qui précède le majestueux Monteynard.
Pour repartir, il faut faire demi-tour, la voie étant à sens unique. C’est le seul point qui demande un peu d’effort physique : il faut soulever le vélorail de 160 kilos sur un côté, et le faire pivoter sur ses routes d’acier. On vous rassure, ça se fait sans trop de mal, même sans être un accro de la salle de sport !
Tchakata tchakata tchakata. À la descente, les sensations sont là alors qu’on dévale les rails à 25 km/h. Un levier permet de freiner et contrôler sa vitesse et, à Écoloisirs, la société qui gère le Vélorail des Alpes, on nous garantit que le risque de déraillement est proche de zéro.
Dernier conseil, adressés aux cyclistes. Sur le pédalier à assistance électrique, vous aurez envie, pour accélérer, d’appuyer un peu. Las : vous allez mouliner comme un beau diable sans prendre de vitesse. Oubliez vos réflexes, il faut pédaler doucement pour laisser le petit moteur électrique faire tout le travail.
En pratique
- Départs :
Comme il n’y a qu’une seule voie, les vélorails ne peuvent se croiser. Donc il faut respecter des horaires de départ (les réservations se font en ligne ou par téléphone). Le Vélorail des Alpes fonctionne d’avril à octobre.
ecoloisirs.fr/velorail-des-alpes
- Prix
Le prix de l’aller-retour est de 15€ pour les adultes, 10€ pour les moins de 16 ans et gratuit pour les enfants de moins de 3 ans. Tarif réduit pour familles à partir de deux enfants.
- S'y rendre
En bus : M reso depuis Grenoble, Varces ou Vif, la ligne C14 vous dépose devant la gare de Saint-Georges-de-Commiers.
En train : depuis Grenoble, le trajet prend à peine 20 minutes, avec des arrêts à Pont-de-Claix-L’Etoile et Jarrie-Vizille.
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