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M'inscrireLes écoliers relèvent le défi climat lancé par la Métropole

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Mission acceptée pour sept écoles du territoire ! Le Défi climat des écoles lancé par la Métropole vise à sensibiliser les élèves aux enjeux climatiques et les aider à réduire l’empreinte carbone de leur établissement. Rencontre avec une classe de l’école Gustave-Rivet, à Domène.
« Les modes doux, ça pollue moins, il n’y a pas de bouchons, et pas besoin de trouver une place », argumente un élève de l’école Gustave-Rivet, à Domène. La classe de CE2 travaille ce matin sur la mobilité durable, l’une des quatre thématiques avec l’énergie, l’alimentation durable ou les déchets, que peuvent choisir les établissements scolaires qui s’inscrivent au Défi climat des écoles.
À travers des animations menées par une intervenante de l’ADTC*, l’objectif de la classe est de mettre en place des petits gestes, à son échelle, pour réduire l’empreinte carbone de l’école. Alors chaque matin, ils complètent un tableau avec leurs moyens de transports utilisés, pour calculer le CO2 émis. « Qui est venu en pédibus aujourd’hui ? » demande la maîtresse. Seulement quatre élèves lèvent la main.
Le scooter, un transport en commun ?
Quand les élèves doivent classer des images de modes de transport, allant de "doux" à "polluant", les interrogations fusent : « Les vélos électriques, ça pollue ? » « Les bulles, ça ne pollue pas. Et le covoiturage ? » Quant à la définition du transport en commun : « Un scooter, car on peut être plusieurs dessus », tente un élève.
Après le débat, Noémie, l’intervenante, explique les effets du CO2 aux apprentis écolos. Le CO2 que l’on produit en respirant, celui émis par les voitures, le rôle des végétaux pour le transformer en oxygène, puis la façon dont il garde la chaleur, ce qui provoquera des tempêtes, orages ou inondations. Elle tente de rassurer les élèves sur l’avenir de la planète : « On peut revenir en arrière si on fait des efforts globaux ».
L’atelier se termine par un drôle de conte où un poisson rouge adopte un humain qui vit dans un bocal. L’écosystème du bocal va dégénérer quand l’humain se fabrique une voiture : la température augmente, il n’y a plus de sapin pour fournir de l’énergie… « Oooh », réagissent les élèves quand le bocal devient gris. Et les enfants de conclure : « Marcher, c’est bon pour la santé. Ça fait travailler les jambes et ça limite le CO2 ». Pour Noémie, « ces ateliers permettent de planter des graines. Ils en parleront en famille, et les pratiques évolueront… »
* Association pour le développement des transports en commun, voies cyclables et piétonnes de la région grenobloise
En chiffres
Dans les communes de la métropole, 37 classes réparties dans 7 écoles se sont inscrites cette année. Les enseignants et les personnels communaux ont été accompagnés par l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat).
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