Courtes, utiles et rapides à lire... Inscrivez-vous à nos lettres d'information (newsletter) pour suivre l'actualité de la Métropole et des services pratiques qui vous concernent.
M'inscrireVers un chauffage urbain 100% décarboné
Deuxième réseau de chaleur en France, le chauffage urbain métropolitain fonctionne avec plus de 80 % d'énergies renouvelables et de récupération. L’objectif ? Un chauffage urbain 100 % énergies renouvelables d'ici 2050.

L'essentiel à retenir
- Le chauffage urbain, qui consiste à raccorder les bâtiments à un réseau souterrain dans lequel circule de l'eau chaude, est un système très efficace pour limiter la consommation énergétique et les coûts.
- La Métropole est en avance sur le déploiement de ce système vertueux de chauffage et continue de le développer, en lien avec les communes.
Le chauffage urbain, comment ça marche ?
- Le chauffage urbain est un chauffage collectif à l’échelle d’un quartier ou d’une ville.
- Une ou plusieurs unités de production (chaufferie, incinérateur ou système de récupération de chaleur) produisent de l’eau chaude qui est distribuée dans le quartier/la ville par un réseau souterrain de canalisations (le réseau de chaleur).
- Les bâtiments à proximité de ce réseau se raccordent par des sous-stations qui assurent le transfert de l’eau chaude dans les immeubles.
- Les logements collectifs raccordés utilisent alors cette eau chaude pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Le réseau de chaleur de la Métropole grenobloise est l'un des plus étendus de France
- Le réseau de chaleur principal de la métropole grenobloise est le 2ème plus important de France.
- 7 communes de la métropole bénéficient de ce réseau : Échirolles, Eybens, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Pont-de-Claix et Saint-Martin-d'Hères.
- 4 unités de production fournissent l’énergie de ce chauffage urbain : Athanor, l'incinérateur d’ordures ménagères de La Tronche, Biomax, chaufferie au bois bâtie sur la Presqu'île de Grenoble, ainsi que la Poterne et Villeneuve, deux chaufferies multi-combustibles.
- La plateforme chimique du Pont-de-Claix alimente également le réseau avec de la chaleur issue en partie de l’incinération des déchets industriels et de l’utilisation de l’hydrogène fatal.
- Ce réseau de 170 km de tuyaux fournit 50 000 logements et des bâtiments publics (le campus universitaire, le CHU, le Musée de Grenoble, les centres commerciaux Grand'Place et la Caserne de Bonne etc), soit l’équivalent de 100 000 logements.
- Gières, Le Pont-de-Claix, Fontaine... Plusieurs communes ont construit, avec le soutien de la Métropole, un réseau de chaleur indépendant, alimenté par des chaufferies bois (une quarantaine sur l'ensemble du territoire).
Pourquoi le chauffage urbain est vertueux ?
- Le chauffage urbain est une solution écologique puisqu'il est produit à plus de 80% par des énergies renouvelables et de récupération (bois local issu de forêts à la gestion durable, déchets...).
- Le recours à ce mode de chauffage vient en remplacement des énergies fossiles : il évite la présence de plus de 1 000 chaudières collectives d'immeuble, souvent au gaz.
- 1 logement raccordé au chauffage urbain baisse ses émissions de CO2 d'1 tonne par an par rapport au gaz.
- Ce mode de chauffage est aujourd'hui moins coûteux que le chauffage au gaz voire à l'électricité. Son prix est plus stable : comme il n'utilise que 20% d'énergies fossiles, il est moins impacté par les variations importantes du prix du gaz, du charbon ou du fuel.
- Contrairement à une chaudière, le chauffage urbain ne nécessite pas de maintenance : une économie à l'usage.
Quels développements à venir pour le chauffage urbain ?
- Sur le réseau principal, les raccordements peuvent encore être densifiés.
- Les objectifs de la Métropole portent aussi sur l’évolution des combustibles utilisés dans les chaufferies de la Poterne et Villeneuve, pour éliminer petit à petit le charbon dès 2027 et les autres énergies fossiles dans un deuxième temps.
- En 2050, l’objectif est d’atteindre les 100 % d’énergies renouvelables dans ces chaufferies : un plan très ambitieux !
- La Métropole étudie également la faisabilité de l’implantation de nouveaux réseaux indépendants dans les communes d’ici 2030.
Aidez-nous à améliorer notre site
Cela peut vous intéresser
Six fois plus de photovoltaïque en 2030
La Métropole prévoit un développement exponentiel du...

Me raccorder au réseau de chauffage urbain
Depuis 2018, les bâtiments situés dans le périmètre du réseau de...

La Métropole déploie des milliers de panneaux solaires supplémentaires
Avec près de 2900 m2 de panneaux photovoltaïques, la toiture du...

Actualité