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M'inscrireExpression des groupes politiques
Cette rubrique est consacrée à l’expression des groupes politiques représentés à la Métropole.
Retrouvez ci-dessous les tribunes des 7 groupes politiques parues dans le Métropole Mag n°19 / Rentrée 2025.
Une Métropole d'avance (UMA) - MAJORITÉ
Chloé Pantel - Adjointe au maire de Grenoble
Lionel Coiffard - Conseiller municipal de Vizille
Coprésidente et coprésident du groupe Une Métropole d’Avance (UMA)
Laurent Amadieu - Maire de Saint-Egrève
Salima Djidel-Brunat - Conseillère municipale de Grenoble
Via l’alimentation, notre métropole s’adapte au défi climatique
C’est ainsi l’ensemble d’un écosystème, de la fourche à la fourchette, que la Métropole structure pour garantir une alimentation juste et de qualité à toutes et tous : de l’éducation à l’environnement à la santé, de la lutte contre la précarité au développement d’un tissu économique non délocalisable. Les aides à l’accompagnement à l’agroécologie ou au développement des AMAP rencontrent les propositions de projets d’éducation à l’environnement. Plus tangible, le Grand Marché des Alpes (ex- MIN) est central dans cette politique publique transversale, est appelé à s’adapter, s’ouvrir au public, sur la Ville, s’adapter aux évolutions des métiers de l’alimentation. Autre facette : le Plan Alimentaire Intercommunal de Territoire. Il permet à 9 territoires de la grande région grenobloise de construire, en coopération, une même trajectoire de transition alimentaire et agricole vers des modèles vertueux et durables de production comme de consommation. L’objectif : permettre l'accès de toutes et tous à une alimentation respectueuse de l'environnement et des travailleurs de la terre, anticiper plutôt que subir les grands changements climatiques et sociétaux, préserver les filières de qualité et entretenir les milieux naturels. Cela s’incarne dans le Mois de la Transition Alimentaire qui bat son plein actuellement, avec des dizaines d’événements et des focus sur le lien entre alimentation et santé mais aussi sur les légumes, ainsi que des propositions spécifiques pour les jeunes et les étudiants, souvent en situation de précarité alimentaire.
Notre Métropole commune (NMC) - MAJORITÉ
Anahide Mardirossian - Adjointe au maire de Saint-Martin-le-Vinoux
Marc Oddon - Maire de Venon
Jean-Luc Corbet - Maire de Varces-Allières-et-Risset
Coprésidents du groupe Notre Métropole Commune (NMC)
Un mandat d’actions
Nous voilà déjà à quelques mois des prochaines élections municipales et métropolitaines qui viendront renouveler notre Conseil. Un mandat qui a débuté dans un contexte difficile de pandémie et de crises induites : économique, sociale et sociétale. Puis les bouleversements internationaux et nationaux se sont enchainés, mettant les élus et les services métropolitains à rude épreuve. Nous tenons ici à les remercier pour leur adaptabilité et leur polyvalence pour faire face à l’inconnu et maintenir nos services publics. Dans cette période d’instabilité et durant un mandat difficile, les élus du groupe NMC se sont attelés à tenir bon et à faire avancer notre métropole, sans renier leurs principes et leurs valeurs : la solidarité entre les communes et les habitants, l’équilibre des dépenses métropolitaines entre tous les territoires, le maintien des services publics essentiels du quotidien : accès à l’eau potable, gestion des déchets, amélioration de notre voirie et de nos espaces publics.
Avec une approche pragmatique, nous avons su rester fermes pour lutter pour l’emploi et les solidarités et contre la fermeture des plateformes chimiques, contre une hausse d’impôts locaux non liée à des services supplémentaires ou encore pour faire du développement économique une priorité, sans renier nos engagements environnementaux. Au-delà des grandes annonces, faire précisément et patiemment au quotidien ce qui est nécessaire pour mieux se déplacer, mieux habiter, mieux consommer, mieux vivre dans notre métropole et accompagner toutes les nécessaires transitions. Cet équilibre, nous l’avons aussi défendu suite à la suppression anachronique de l’accord local de représentation des communes par la ville centre. Comment peut-on encore justifier cette décision, si contraire à nos principes de démocratie locale ? Les élus du groupe NMC se tournent maintenant vers l’avenir et sont déterminés à défendre ces valeurs dans le prochain mandat métropolitain.
Pour les Métropolitaines et les Métropolitains.
facebook.com/notremetropolecommune
https://www.notremetropolecommune.fr/
Arc des communes en transitions écologiques et sociales (ACTES) - MAJORITÉ
Souad Grand - Adjointe au Maire du Pont-de-Claix
Laetitia Rabih - Adjointe au maire d'Echirolles
Bertrand Spindler - Maire de la Tronche
Groupe Arc des Communes en Transitions Ecologiques et Sociales (ACTES)
Coopération intercommunale
De par la volonté souveraine du maire de Grenoble, neuf communes de la métropole seront privées d’un second représentant au conseil métropolitain en 2026. Ce qui avait été possible pour l’élection de 2020 ne l’est plus six ans plus tard. Au lieu d’être représentés par une femme et un homme, ces neuf communes ne seront plus représentées que par une seule personne. Il s’agit, par ordre décroissant du nombre d’habitants, de Vif, Varces-Allières-et-Risset, Seyssins, Claix, Gières, Vizille, Domène, La Tronche et St-Martin-le-Vinoux. Dans notre métropole, la ville-centre ne représente que 35 % de la population. La coopération entre communes pour faire fonctionner la métropole est donc indispensable. D’ailleurs notre métropole a un statut dont le nom parle de lui-même : Établissement public de coopération intercommunale. Les élections municipales ont lieu dans chaque commune, sur des programmes d’abord communaux. Ce n’est qu’après les élections dans chaque commune que se rassemblent les personnes élues pour siéger au conseil métropolitain. Elles doivent alors s’organiser pour gouverner et gérer la métropole. Avec cette défiance politicienne du maire de la ville la plus importante, exprimée pour neuf communes qui sont de tendances politiques très diverses, la coopération intercommunale partira mal en 2026. Être la ville située au centre géographique de la métropole, être la ville la plus peuplée, cela compte, et personne n’imagine ne pas coopérer avec elle, mais cela oblige réciproquement que Grenoble soit à l’écoute et coopère avec ses voisines.
Communes, coopération et citoyenneté (CCC) - MAJORITÉ
Jean-Paul Trovero - Conseiller municipal de Fontaine
Président du groupe Communes, Coopération et Citoyenneté (CCC)
Il faut mobiliser les richesses pour répondre aux besoins localement et globalement
La Métropole qui fête ses 10 ans, continue d’agir pour améliorer le quotidien des habitant·es. La majorité métropolitaine fait le choix d’investir massivement pour la transition écologique, dans les transports, les déchets, la rénovation énergétique des bâtiments ou la végétalisation des espaces public… Les inégalités sont importantes. La métropole agit donc par des politiques de solidarité en faveur des personnes et territoires défavorisés, pour l’accès à l’emploi ou au logement. Mais les contraintes budgétaires imposées en 2025 ont obligé la métropole, comme d’autres collectivités, à revoir à la baisse ses ambitions dans certains domaines. François Bayrou a annoncé une loi de finance 2026 avec 44 Mrd d’€ d’économies de dépenses, dont 5,3 Mrd d’€ pris dans les recettes des collectivités territoriales. Il faudrait au contraire renforcer les services publics locaux. Les autres économies injustes annoncées produiraient des dégâts économiques et sociaux. Gel des prestations sociales, des retraites, déremboursement pour les malades de longue durée, suppression de 2 jours fériés (malgré le chômage de masse), nourriront la pauvreté et la récession économique. Le record de versements aux actionnaires du CAC 40 est battu avec 98 Mrd d’€ en 2024 et un rapport du sénat vient de montrer que le total des aides de l’Etat aux entreprises est de 211 Mrd d’€. Voilà une piste d’économies, bien qu’une partie de la manne puisse servir à une réelle action économique publique, à l’opposé du laisser-faire actuel, illustré par le cas de Vencorex. Refusons ces régressions et mobilisons les ressources pour répondre aux besoins sociaux et écologiques.
Communes au coeur de la Métropole (CCM) - OPPOSITION
Dominique Escaron
Maire du Sappey-en-Chartreuse
Président du groupe Communes au Cœur de la Métropole (CCM)
La propagande !
Vous avez reçu un magazine de la Métropole, de couleur rose, fêtant ses 10 ans. Cette édition faisait la promotion de la « bonne gestion » de ceux qui se sont accaparé le pouvoir, sans aucune contradiction puisque le droit à l’expression des autres élus a fait l’objet d’un oubli, zut ! Donc aucune référence dans ce numéro au coût du siège métropolitain, à la mauvaise gestion du stade des Alpes, aux tensions politiques, à l’état des routes, à l’augmentation de la dette, à la perte des commerces… Cette distribution, accompagnée d’une lettre orientée politiquement, personnalisée par commune, s’apparente à une publicité électoraliste, payée par nos impôts juste avant la période de réserve en raison des prochaines élections municipales. Mauvaise gestion, mais grosse pub...
Métropole territoires de progrès solidaires (MTPS) - OPPOSITION
Laurent Thoviste - Adjoint au maire de Fontaine
Émilie Chalas - Conseillère municipale de Grenoble
Coprésidente et coprésident du groupe Métropole Territoires de Progrès Solidaire (MTPS)
Un triste anniversaire
La métropole vient de fêter ses dix ans d’existence. Dans son dernier numéro, l’exécutif pointe les réussites : transition énergétique, transports, qualité de l’eau et assainissement, traitement des déchets… Des domaines où la coopération intercommunale prend tout son sens car il est évident que les besoins dépassent l’échelle de nos communes. Le bilan est par contre nettement moins bon en ce qui concerne le développement économique. La métropole ne dispose toujours pas de stratégie foncière (une délibération est prévue en septembre soit plus de 10 ans après sa création) et elle ne dispose que de 2,5 hectares de foncier disponible pour accueillir les entreprises. L’attractivité, malgré la création de l’agence Grenoble Alpes, repose surtout sur les entreprises et l’Université, et les discours d’une partie de la majorité qui voient les entreprises comme des profiteurs ne sont pas là pour rassurer les investisseurs. Alpexpo a été cédé à la région, la Métro n’ayant plus les moyens d’investir. Nos voiries et nos espaces publics se dégradent et le manque d’entretien est souvent pointé par les habitants. Mais le plus grave pour l’avenir, c’est sans doute la perte de confiance. Dans son introduction le président Ferrari se disait fier d’avoir bâti « une vision commune ». Au cours de ce second mandat cette vision commune a surtout été faite de batailles rangées au sein d’une majorité qui n’en avait que le nom et par l’exclusion d’une grande partie des communes. La fin de l’accord local qui permettait une meilleure représentation des communes moyennes décidée par la ville de Grenoble a marqué le coût de grâce. Un triste anniversaire.
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Groupe d'opposition - Société civile, divers droite et centre (GO-SCDDC)
Alain Carignon - Conseiller municipal de Grenoble
Président du Groupe d’Opposition Société Civile, Divers Droite et Centre (GO-SDDCC)
Brigitte Boer et Dominique Spini - Conseillères municipales de Grenoble
Esplanade : les élections permettront de trancher
Avant l’été, le Conseil métropolitain a marqué un petit coup d’arrêt au projet d’aménagement de l’Esplanade porté par la majorité d’Eric Piolle, en renvoyant la décision finale à après les élections municipales de mars 2026. La majorité métropolitaine a refusé de donner son "quitus" à l’ensemble du programme de la municipalité grenobloise, qui prévoit la suppression massive du stationnement, l’abattage d’arbres et une densification disproportionnée avec près 900 logements. Un comble pour les élus Verts/LFI, qui s'étaient pourtant fait élire en 2014 en s'opposant à un projet similaire, et qui ont tenté d'imposer le leur au forceps. Notre groupe a toujours défendu une vision de bon sens et d'équilibre. Alors que la Métropole manque déjà d'environ 1500 places de stationnement en parkings-relais autour la ville-centre, nous proposons la création d'un parking en silo sur le site de l'Esplanade pour faciliter l'accès au centre-ville. Une solution pragmatique que la majorité municipale de Grenoble a refusé en Conseil Municipal, annonçant clairement la couleur en cas de réélection de la même équipe. En mars 2026, les élections municipales détermineront aussi la gouvernance de la métropole. Elles permettront de décider de l'avenir de l'Esplanade, en fonction de l’équipe élue. Comme ce sera le cas pour la suite de l'aménagement prévu avenue Jeanne d'Arc ou pour le projet de sens unique Cours Berriat par exemple. Le pouvoir de décider est rendu aux citoyens: à eux de s’en saisir. Nous vous souhaitons une bonne rentrée !
societecivile38@gmail.com
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